D’ici 2050, près des deux tiers de la population mondiale habitera en ville selon les Nations unies. Cette concentration est manifestement source de fragilité au regard des différents chocs exogènes ou endogènes, que les villes pourront subir. Etre en capacité de les anticiper, absorber et dépasser, afin de revenir rapidement à leur état de fonctionnement initial : c’est là la notion de résilience.
Contrairement à la traditionnelle analyse des risques et l’identification des mesures de prévention existantes, il s’agit de concevoir une véritable stratégie, impliquant une grande variété d’acteurs : l’État, les collectivités territoriales, les urbanistes, les architectes, les gestionnaires d'infrastructures et de services urbains ou encore les financeurs.
L’École nationale des ponts et chaussées est fortement impliquée dans l’étude de ces problématiques, en partenariat avec les acteurs industriels, que ce soit au sein de ses laboratoires ou dans les salles de classe.
Le numéro 4 du Cahier des Ponts donne à voir la diversité des domaines étudiés à l’École où le concept de résilience urbaine devient prégnant : hydrologie, aménagement urbain, construction, finance, etc.
La carte blanche est confiée à Daniel Schertzer, professeur de l'École nationale des ponts et chaussées, IGEPEF, directeur de la chaire "Hydrologie pour une ville résiliente" au laboratoire HM&CO.
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