Repères historiques

18e-19e siècles, de la confusion à une ébauche d'organisation*

Un dépôt d’archives pour l’administration des Ponts et Chaussées existe depuis le début du XVIIIe siècle, fondu par la suite avec le bureau des dessinateurs, puis l’École. La limite entre fonds privé, fonds de l’École et fonds de l’administration des Ponts et Chaussées est donc très ténue.
De plus, les élèves effectuent dans le cadre de leur scolarité des missions dans les provinces consistant à lever des cartes, et leur travail prend place dans le dépôt de même que les documents du dépôt servent à leur formation.

En 1804, un décret précise que le directeur de l’École a la charge de conserver les documents et objets nécessaires à l’instruction des élèves (Bibliothèque) et crée parallèlement un service d’archives spécifique pour l’administration des ponts et chaussées (futur Ministère).
Dès lors, la confusion entre les fonds s’estompe peu à peu, mais on ne dispose pas d’éléments sur le partage entre les deux services. De plus, les locaux et le personnel restent communs jusqu’en 1866.

* Eléments repris d'un texte non publié de Nathalie Montel, chercheuse au LATTS, avec son aimable autorisation

20e siècle, naissance de la section Archives

Cet état de fait explique que les archives les plus anciennes de l’École, qu’elles soient publiques ou privées, sont inclues physiquement dans les collections de la bibliothèque. La section Archives est créée en 1995, au sein du Service documentaire, pour garder le lien avec les archives du XVIIIe siècle, inclues dans le fonds ancien de ce service.

Ses attributions portent :

  • sur les archives jamais traitées c’est-à-dire essentiellement les archives administratives à partir du premier quart du XIXe siècle
  • tenter de rendre plus lisibles les archives antérieures, c’est-à-dire à reconstituer, au moins virtuellement via l’informatique, la logique de constitution et de classement des fonds