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Respect d'autrui

Elèves sur le parvis de l'Ecole

Le respect de chaque individu est au cœur des préoccupations de l'École nationale des ponts et chaussées, qu'il s'agisse des élèves ou des agents. Il se manifeste au travers de deux thématiques majeures : la mise en place d'une égalité réelle et quantifiable entre les femmes et les hommes, et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et contre toutes les formes de discriminations.

L'École nationale des ponts et chaussées a élaboré son nouveau plan d'action pour assurer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes approuvé par le Conseil d’administration du 13 mars 2025, après avoir été présenté au Comité social d’administration du 5 mars 2025.

Fort des précédentes actions menées dans le cadre du premier plan élaboré pour la période 2022-2024, tel qu’un baromètre sur les rémunérations brutes, des formations et sensibilisation sur les questions de genre et de diversité, la prévention du harcèlement sexuel et du sexisme ou encore la mise en place de dispositif de signalement et d’aide psychologique, de nouvelles mesures engageantes ont été décidées :

  • Mise en œuvre d’un programme de mentorat dédié à la recherche, ou des chercheuses séniors accompagneront des chercheuses juniors
  • Une formation obligatoire pour les managers sur l’égalité d’accès aux postes, les questions de genre, les situations de harcèlement et de sexisme
  • La promotion de l’égalité professionnelle via la rédaction d’un dossier dans la revue Ingenius sur les questions de genre dans la recherche
  • La formation des agents susceptibles de recueillir les paroles des victimes de VSS

Un plan élaboré par le réseau des référents égalité professionnelle, représentant chaque direction de l’École, le référent égalité professionnelle de l’établissement, sa collaboratrice et les représentants du personnel.

Le référent égalité professionnelle, accompagné de sa collaboratrice et des services du Secrétariat général, est chargé d’informer, de mener des actions de sensibilisation, de conseiller les agents et les services, de participer à l’état des lieux et au diagnostic de la politique d’égalité professionnelle et enfin de suivre la mise en œuvre des actions engagées au sein de l’établissement.
Aidé de sa collaboratrice, il s’appuie également sur le réseau des référents égalité au sein des directions pour mener à bien sa mission.

L’Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles (UPSTI) organise chaque année la manifestation FIRST, Femmes & Ingénieures, Réussir en Sciences et Technologies, journée de sensibilisation des collégiennes et lycéennes aux carrières scientifiques et technologiques.
Ainsi, sur l’ensemble du territoire, des ingénieures, des techniciennes et des étudiantes informent, partagent leur expérience, leur passion pour leur métier ou les futurs métiers vers lesquels elles se destinent, avec les collégiennes et lycéennes pendant une demi-journée. L'École nationale des ponts et chaussées est partenaire de cet événement de promotion de la mixité en ingénierie qui permettra de contribuer à lever les freins, combattre les stéréotypes, progresser vers la mixité des filières scientifiques et technologiques, et révéler les talents qui s’ignorent, pour que l’industrie de demain se construise aussi au féminin.

Consulter le plan d'action égalité professionnelle de l'École : télécharger le document  

11 février 2024 : Journée internationale des femmes et des filles de science

A cette occasion, retrouvez le témoignage de Virginie Ehrlacher, ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, professeure et chercheuse de l'École nationale des ponts et chaussées au laboratoire Cermics (Centre d'Enseignement et de Recherche en Mathématiques et Calcul Scientifique). Elle est lauréate du prestigieux prix Irène Joliot-Curie de la « Jeune  Femme scientifique » 2023.

 

L’École nationale des ponts et chaussées est engagée dans la sensibilisation et la prévention des violences sexistes et sexuelles (VSS). Le dispositif de lutte contre les VSS comprend un volet d'accompagnement des victimes et témoins qui s'adresse aux élèves et aux agents.

Sensibilisation / Prévention

À destination des élèves

  • Une journée de sensibilisation au harcèlement et aux différentes formes de VSS est inscrite dans le programme de la rentrée pour tous les élèves de la formation d'ingénieur.
  • Les élèves signent la charte du respect d’autrui qui fixe les principes et comportements attendus sur le site de l'École et en dehors du cadre académique. Elle est présentée en amphi à tous les élèves qui intègrent la formation d’ingénieurs.
  • Une plaquette décrivant le dispositif de lutte contre les VSS est distribuée à tous les élèves à la rentrée. 

Télécharger la charte du respect d'autrui 

À destination des agents

  • Deux webinaires de sensibilisation aux VSS ont été organisés durant le premier semestre 2023.
  • Ils ont été complétés par des séances de sensibilisation pour les responsables de modules et les chargés de TD.

Formation

À destination des élèves

  • Tous les élèves sont formés à l'identification des situations de VSS et à leur cadre juridique à travers des études de cas en petits groupes dès la 1re année de la formation d'ingénieur.
  • Tous les élèves sont formés à la prévention des risques psycho-sociaux et à la notion de consentement dans le cadre de leur cursus.
  • Les responsables des associations étudiantes ont l'obligation de suivre des séances de formation approfondies sur la responsabilité encourue et l’encadrement des élèves en tant qu'organisateur de la vie associative.

À destination des agents

  • Une formation, assurée par l'association Safe Campus, pour lutter contre les VSS au travail est proposée par le service des Ressources Humaines, via la plateforme de formation interministérielle MENTOR.
  • Trois formations plus approfondies sont également dispensées aux agents en lien avec les élèves ainsi qu’à ceux encadrant du personnel.

Accompagnement des victimes et témoins - signalement

À destination des élèves et des doctorant.e.s

  • La cellule de prévention et d'écoute de l'École offre aux victimes et témoins un premier accueil en présentiel ou à distance, en toute confidentialité. Il est possible de communiquer par mail : safe@enpc.fr.
  • Les élèves et doctorant.e.s qui ont besoin d'informations au sujet de comportements qui semblent inapropriés ou qui se trouvent en difficulté (y compris les témoins et victimes de VSS) sont invités à se rapprocher d'Elisabeth Beyls (bureau P 204), responsable Égalité-Diversité-Vie étudiante, pour être orientés. Ils pourront être aidés pour faire un signalement le cas échéant.
  • Il est possible de faire un signalement sur la plateforme sécurisée externe www.enpc.signalement.net. La confidentialité est garantie depuis l'émission du signalement et durant toute la procédure de traitement de l'alerte.
    Un tutoriel d'utilisation de la plateforme est disponible sur eductv.enpc.fr.
  • L'École a signé une convention avec l'association Nightline France qui propose un service d'écoute psychologique nocturne, de 21h à 2h30, en français et en anglais, par et pour les étudiant.e.s.
    Tchat en ligne : nightline-paris.fr
    01 88 32 12 32 (écoute en français) - 7 jours/7, 21h-2h30.
    01 88 32 12 33 (English) - Thurs. to Mon. 9PM-2.30AM.
  • Une psychologue peut recevoir gratuitement les élèves et doctorants en entretien. Prendre rendez-vous : go.qualisocial.com/mwjb
    Télécharger l'affiche des permanences 

À destination des agents

  • La plateforme sécurisée de signalement www.enpc.signalement.net permet de déposer des signalements et d’échanger confidentiellement avec les personnes référentes de confiance de l’École.
  • Un tutoriel d'utilisation de la plateforme est disponible sur eductv.enpc.fr.
  • La plateforme d’écoute, de soutien psychologique et de conseil PROS-CONSULTE (anonyme) est disponible, 7 jours/7 et 24 heures/24.
    Numéro vert : 0800 730 987.
  • L’École dispose d’un centre de médecine de prévention.

L'École nationale des ponts et chaussées est signataire de #StOpE - Stop au Sexisme Ordinaire en Entreprise, première initiative interentreprises visant à lutter contre le sexisme dit "ordinaire" au travail, lancée en décembre 2018 par Accor, EY et L’Oréal aux côtés de 30 entreprises et organisations. Depuis sa création, plus de 140 organisations ont rejoint l’initiative #StOpE.

Une école inclusive : accompagner les étudiants en situation de handicap durant leurs études

L’École nationale des ponts et chaussées est engagée depuis longtemps dans une démarche citoyenne et responsable dans laquelle l’inclusion des personnes en situation de handicap est identifiée comme une richesse. En lien direct avec ses convictions, l’École met en œuvre des actions et des services pour les étudiants ayant des besoins spécifiques, instaure ainsi une politique active dans la prise en compte du handicap, en accueillant des collaborateurs et des élèves en situation de handicap.

Notre service médical, infirmière et médecin, relais de nos enseignants engagés dans l’inclusion de nos étudiants ; assurent une veille sur la qualité de la prise en charge, tout au long de leurs parcours d’études.  

Les locaux sont adaptés pour pouvoir accueillir dans de bonnes conditions les personnes à mobilité réduite.

Vous souhaitez plus d’information ou avez une question particulière à laquelle vous n’avez pas trouvé réponse sur notre site ? Contactez Laurence Nizier, Référente Handicap - Prenez rendez-vous en ligne.

L’article 3 de la loi du 24 août 2021 confortant les principes de la République a consacré le rôle du référent laïcité. Le décret n° 2021-1802 relatif au référent laïcité dans la fonction publique a été publié au Journal officiel le 26 décembre 2021. Il définit les missions, modalités et critères de désignation des référents laïcité au sein de chaque administration de l’État, collectivité territoriale ou établissement public. Ce référent est chargé d’apporter tout conseil utile au respect du principe de laïcité aux agents ou aux chefs de service qui le consultent.

Julien Becker, Secrétaire général adjoint, a été désigné référent laïcité de l'École nationale des ponts et chaussées, pour les agents uniquement, par décision du Directeur du 7 novembre 2022.

Pour toute demande se rapportant à ce sujet, vous pouvez nous adresser un email

Principe de laïcité : foire aux questions

1. Un enseignant est-il libre d’exprimer sa croyance religieuse ?

Non, un enseignant par opposition à un usager, ne peut arborer des tenues vestimentaires qui s’assimileraient à des actes de prosélytisme ou à la manifestation ostensible d’une appartenance religieuse, ni tenir des propos constituant des marques de prosélytisme.
Ce principe s’applique à l’ensemble des agents publics œuvrant dans l’École, qu’ils soient ou non en contact avec les usagers.

2. Un étudiant est-il libre d’afficher sa conviction religieuse ?

Oui, cependant ce droit n’est pas absolu ; il est limité :

  • par l’interdiction de commettre des actes de prosélytisme (incitation au port de signes d’appartenance religieuse, perturbation des enseignements, provocations, propagande, utilisation de livres religieux…) ;
  • par les contraintes d’hygiène et de sécurité.

Pour ces raisons, le port de certaines tenues peut ainsi être prohibé lors de certains enseignements, pour certains travaux pratiques nécessitant des manipulations ou lors d’activités sportives par exemple. Il en va de même pour des tenues qui ne permettraient pas l’identification directe d’un étudiant à l’intérieur des locaux.

3. Un enseignant est-il libre de refuser de faire cours à un étudiant en raison de sa religion ?

Non. Le refus d’enseigner à un étudiant en raison de signes religieux est discriminatoire et, à ce titre, passible de sanctions pénales, en application de l’article 40 du Code de procédure pénale. De la même manière, le refus d’enseigner en raison du sexe, du handicap, de l’orientation sexuelle, de l’apparence ou de l’origine ethnique d’un étudiant est passible de sanctions identiques.

Attention, toutefois, ce principe n’est pas absolu : le refus d’enseigner peut être motivé lors de certains enseignements comportant des contraintes particulières d’hygiène et de sécurité.

4. Un étudiant peut-il récuser un enseignant en raison de son sexe/sa religion ?

Non ; un étudiant ne peut pas remettre en cause la mixité des enseignements. Il ne peut pas non plus refuser de prendre part aux exercices pratiques que comporte la formation au motif que ceux-ci iraient à l’encontre de ses convictions.

De la même manière, un étudiant ne peut récuser un examinateur au nom de la séparation des sexes soi-disant prônée par sa religion, cette situation étant susceptible d’entraîner des poursuites devant les juridictions ordinaires, civiles et pénales. Il en est de même pour les cas où les considérations de sexe, de religion, d’orientation sexuelle, mais également des considérations politiques ou philosophiques conduisent à ne pas se présenter à un examen écrit ou oral, ou à remettre en cause les sujets d’épreuves d’examen.

5. Des étudiants peuvent-ils demander l’aménagement des dates des examens ou des cours pour des raisons religieuses ?

Non. Les établissements essaient, dans la mesure du possible, de tenir compte des dates des principales fêtes religieuses pour l’organisation des examens, mais ne sont en aucun cas tenus de répondre aux revendications des groupes religieux dans ce domaine. Les examens oraux, organisés sur plusieurs jours, peuvent, eux, faire l’objet d’une plus grande souplesse, cette décision restant à la discrétion de l’enseignant dont relèvent les épreuves.

6. Un étudiant est-il autorisé à prier au sein des locaux de l’École?

Non. L’action de prier est contraire au principe de laïcité et est donc, à ce titre, interdit que ce soit individuellement ou collectivement. Conformément à la loi et aux prescriptions de l’article 22 du Règlement intérieur de l’École, la mise à disposition de « salle de prière » permanente ou même occasionnelle contreviendrait gravement au principe de laïcité ainsi qu’au principe d’égalité.