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Développement durable

Les transitions socio-économiques de nos sociétés génèrent une multitude de défis impliquant de penser global mais d’agir local. À travers ses thématiques de recherche et d’enseignement, l’École permet à ses chercheurs, élèves et diplômés de contribuer à mettre en œuvre les dynamiques des transitions. C'est avec une approche systémique, prospective, pluridisciplinaire et ouverte qu’elle les structure.

L'évaluation suivant le référentiel DD&RS des établissements français de l'enseignement supérieur

La stratégie de l'École nationale des ponts et chaussées en termes de RSE s'articule autour des 5 axes du référentiel DD&RS (développement durable et responsabilité sociétale) proposé par la Conférence des Grandes Écoles et la Conférence des Présidents d'Universités. L'École a d’ailleurs déposé une demande de labellisation sur la base de ce référentiel en octobre 2024. En 2023, elle s’est dotée d’un conseil DD&RS, qui s’est réuni deux fois et a validé en octobre 2024 un schéma directeur, dont le plan est construit à partir de la cartographie des processus, qui s’inscrit dans la démarche qualité certifiée ISO 9001 de l’École. 

Consulter le compte-rendu du Conseil DD&RS du 2 octobre 2024

Un système de management qui intègre le DD&RS :

  • Une démarche articulée avec le système de management de la qualité
  • Un Comité DD&RS mêlant parties prenantes internes et externes pour rendre compte des actions, définir et piloter la stratégie
  • Un poste de Direction de la transformation socio-écologique directement rattaché au Directeur de l’École, œuvrant avec la Directrice de la transformation numérique et le Directeur de la transformation des processus
  • Un dialogue avec les associations étudiantes (Dévelop’Ponts, Forum Étudiant pour un Avenir Durable) pour assurer une cohérence des actions
  • Un pilotage des processus dans une optique d’efficacité, de collaboration et de sobriété
  • Une mesure régulière de la performance
  • Une politique d’achats responsables

Créer et transmettre des savoirs, des méthodes, des outils et des modes de gouvernance pour inscrire ses actions dans le respect des limites planétaires, afin d’améliorer les conditions de vie de chacun

Enseigner

  • Un référentiel de compétences intégrant pleinement la transition socio-écologique
  • Une déclinaison en termes d’objectifs de formation définie en 2020
  • Un tronc commun de formation permettant l’atteinte de ces objectifs pédagogiques
  • Une évaluation des syllabus de chacun des modules de la formation d’ingénieur et des cours de Masters à l’aune de leur contribution aux compétences identifiées
  • Une valorisation de l’engagement DD&RS des élèves à l’École et hors de l'établissement, en particulier lors de leurs séjours en entreprises et dans leurs activités associatives
  • Un accompagnement des acteurs de la formation dans leur transformation DD&RS

Produire des connaissances

  • Un travail de définition des termes et modalités de gouvernance permettant d’expliciter la finalité d’une « recherche responsable » à l’École et d’accompagner les chercheurs
  • Une évaluation de l’impact environnemental de la recherche de l’École en vue de le réduire

Partager et diffuser les connaissances

  • Contribution à redonner confiance en la science
  • Développement du plan Science Ouverte
  • Participation à l’échelle nationale au déploiement de la démarche DD&RS dans l’enseignement supérieur

Un collectif épanoui, solidaire et agile

Un campus responsable et collaboratif

  • Des bâtiments sûrs, confortables, fonctionnels, facilitant les échanges et respectueux de l’environnement
  • Une alimentation responsable auprès de tous les usagers
  • Réduction de l’impact environnemental des mobilités
  • Maîtrise de l’impact environnemental de nos usages numériques

Une politique sociale transparente et équitable

  • Mise en place de la politique de qualité de vie à l’École et au travail
  • Valorisation de la diversité dans le recrutement des élèves, des chercheurs et des agents
  • Inscription du DD&RS comme composante structurante de la GPEC

Des outils de travail efficaces et facilitant le travail collaboratif

  • Optimisation de notre système d’information
  • Favorisation de la sobriété des usages

Suivi des indicateurs du volet environnement du Plan Vert 

Présenté annuellement au Conseil d’administration, ce tableau de bord intègre une synthèse des indicateurs et objectifs clés liés au développement durable.  

Télécharger le Plan Vert de l'École nationale des ponts et chaussées

L’Accord de Grenoble  

L’École est signataire de l’Accord de Grenoble depuis décembre 2021, qui répertorie plus de 50 établissements du Supérieur engagés dans la transition écologique.  

Télécharger l'Accord de Grenoble

Les marchés publics  

Le plan national d’action pour les achats durables 2021-2025 fixe à 30 % le nombre de marchés devant comporter au moins une clause sociale ou environnementale. 

À l'École nationale des ponts et chaussées, les objectifs sont remplis : sur 25 marchés notifiés en 2024, 14 comportaient au moins une clause sociale ou environnementale. 

L’École a déployé depuis plus de dix ans une approche en termes de compétences pour permettre à chacun de définir, analyser, déployer et évaluer les modalités de ses actions à l’aune de leur durabilité. En 2020, un groupe de travail réunissant chercheurs, élèves et responsables de formation a défini une liste de 70 objectifs de formation afin de permettre aux élèves de devenir acteurs de la transition socio-écologique. Parmi les sept compétences génériques de l’ingénieur des Ponts, deux s’inscrivent particulièrement dans cette logique :

Inscrire ses actions en cohérence avec les enjeux du développement durable et les dynamiques de transitions

  • Évaluer l'utilité sociale d'un bien, d'un service, d'un projet
  • Réaliser une évaluation environnementale multidimensionnelle d'un bien, d'un service, d'un projet (analyse de cycle de vie)
  • Concevoir des solutions articulant viabilité économique, utilité sociale, protection de la santé humaine et de l'environnement, adaptation aux changements climatiques et non épuisement des ressources
  • Définir une stratégie de déploiement en tenant compte des enjeux de long terme, des dépendances au chemin suivi, des dynamiques de transition humaines (compétences, mobilités…), techniques et sociétales
  • Créer la désirabilité des solutions proposées en travaillant les récits, en participant à la redéfinition des imaginaires collectifs
  • Inscrire ses actions dans une logique de sobriété énergétique et de décarbonation des systèmes énergétiques
  • Expliciter son système de valeur et analyser la cohérence entre actions et valeurs

Appréhender et gérer la complexité des systèmes

Appréhension de la complexité des systèmes

  • Articuler les stratégies avec les enjeux à long terme
  • Identifier les limites du système, les variables qui le définissent et les contraintes entre celles-ci
  • Évaluer les risques
  • Acquérir et cultiver un esprit critique
  • Définir le problème et identifier les paramètres à prendre en compte
  • Développer une conscience critique du contexte pluridisciplinaire plus large de l'ingénierie et aux problèmes de connaissances à l’interface entre plusieurs domaines

Gestion de la complexité des systèmes

  • Prendre des décisions à partir d’informations incomplètes ou limitées en assumant la responsabilité de ces décisions
  • Évaluer la résistance d’une stratégie et réajuster si nécessaire
  • Prendre des décisions en tenant compte d’aléas futurs

Dès la première année, deux cours structurent cette démarche pluridisciplinaire : « Bases scientifiques pour la transition éner­gétique » et « Développement durable : enjeux d’un monde com­plexe et incertain ». Les compétences scientifiques et techniques développées dans ce tronc commun permettent aux élèves de renforcer leur compréhension des phénomènes physiques et des réponses technologiques apportées qui sont essentielles à la maîtrise de ces enjeux. Cette approche est complétée par une présentation des enjeux économiques, organisationnels et sociaux des transitions écologique et énergétique afin de déve­lopper chez les élèves un regard critique sur les choix d’investis­sements des entreprises, de politiques publiques ainsi que sur les modes d’organisation à même de favoriser les transforma­tions majeures requises. Un second cours amène les élèves à se positionner comme ingénieurs responsables dans un monde complexe et incertain.

Au cours de leur formation en 2e et 3e année, cet enseignement se poursuit autour d’outils et de cadres de réflexion structurant l’analyse et la prise de décision. Il met l’accent sur l’analyse du cycle de vie comme outil de pilotage des démarches de concep­tion et d’évaluation, propose des outils pour décider dans un cadre incertain et en tenant compte des conséquences à long terme (démarche prospective particulièrement nécessaire lorsqu’on déploie des infrastructures dont les durées de vie se comptent en décennies) ou comprendre en quoi la démarche de responsabilité sociale de l’entreprise s’inscrit pleinement en cohérence ou non avec les enjeux de son secteur.

Des applications dans chaque domaine

En plus de cette base commune, les départements proposent dans leur offre d’enseignements des réponses concrètes aux défis des transitions écologique et énergétique : rénovation ther­mique, réhabilitation, écoconception, matériaux et structures durables (bois, terre...), financement de la transition, gestion des risques et de l’incertain par exemple. En proposant des appli­cations directes des concepts vus en cours ou par des projets consacrés au développement durable, les enseignements intègrent de manière très large ces enjeux.

Au-delà de cours dédiés aux questions de transitions, les pré­occupations socio-environnementales infusent l’ensemble des cursus, de manière adaptée au contenu de chaque enseigne­ment et de sa pédagogie. Par exemple, les projets de conception d’ouvrages de dernière année sont proposés pour un site exis­tant déjà urbanisé, évalués environnementalement (ACV, impact sur la biodiversité), questionnés sur leur finalité. Certains cours proposent d’évaluer la stratégie de réduction des risques climat d’une entreprise, alors que d’autres s’attachent à améliorer des systèmes de mobilités.

Des formations entièrement tournées vers la réussite des transitions

Les élèves peuvent suivre une scolarité très largement tournée vers les enjeux de développement durable en poursuivant leur 3e année dans le cycle ingénieur ou dans des formations de master entièrement dédiées à ces questions :

  • 1 parcours de Master sur la mobilité durable : Transport et développement durable.
  • 2 parcours de Master sur l’énergie : Transition énergétique et territoires, Démantèlement des centrales nucléaires et gestion des déchets.
  • 5 parcours de Master en Économie de l'environnement et de l'énergie et des transports et un parcours Sciences des Matériaux pour la Construction Durable (SMCD)
  • 1 parcours de Master en Aménagement et Maîtrise d’Ouvrage urbaine

Que les élèves rejoignent le génie civil, la conception mécanique, l’aménagement des territoires, l’organisation des systèmes de production, la gestion de l’environnement en ville, les transports et les mobilités, le financement de projet, le pilotage de la tran­sition énergétique… les ingénieurs des Ponts contribueront de manière concrète à l’adaptation et l’atténuation des change­ments climatiques, à la préservation du vivant et des ressources en promouvant une transition juste et démocratique.

La formation continue

Parmi les 14 formations continues diplômantes proposées par l’École, cinq programmes de Mastère spécialisé® participent directement à la formation des acteurs de la transition : 

  • Immobilier et bâtiment durables (IBD)
  • Politiques et actions publiques pour le développement durable (PAPDD)
  • Management of Energy Project
  • Smart Mobility
  • Génie civil des grands ouvrages pour l’énergie (GCGOE) 

Une école engagée et innovante : le projet pédagogique au jardin Pontanique 

Le cours de Stacey Benoît, responsable de la section anglais de l’École, "We Are What We Eat" se concentre sur les questions alimentaires et permet aux étudiants d'acquérir une expérience pratique "in English" dans le jardin communautaire biologique de l’École, le Jardin Pontanique. Ce projet élargit la définition du savoir en y ajoutant un volet manuel, source de création, d'imagination et de bien-être.

Cette démarche coche toutes les cases concernant la biodiversité et l'apprentissage des étudiants face à l'échec (les plantes qui refusent de pousser !), la réussite et le décloisonnement entre professeurs et étudiants. 

Le 21 juin 2022, l'École a été primée pour ce projet par la Conférence des Grandes Écoles dans la catégorie La belle idée, lors du premier Prix de l'Innovation Pédagogique.

Visiter le site du Jardin Pontanique

L’École peut s’appuyer sur une recherche particulièrement avancée en matière de transition socio-écologique, tant du fait des orientations de ses laboratoires : économie de l’environnement, de l’énergie et du climat (CIRED, PjSE), eau et air en ville (LEESU, CEREA et HM&Co), impacts des systèmes techniques sur les territoires et leurs habitants (LATTS), mobilités durables (LVMT), sciences du climat (LMD), énergies renouvelables (LHSV), gestion des risques et des incertitudes (CERMICS, Navier), matériaux durables pour la construction (Navier), jumeaux numériques (LIGM)… que des partenariats industriels solides.

Ainsi, parmi les 15 chaires de l’École, 3 sont directement posi­tionnées sur des enjeux de la transition, de son économie et de son financement, 1 sur l’environnement, 2 sur la ville durable, 1 sur l’énergie et 4 sur les mobilités et la logistique durables.

Par ailleurs l’École nationale des ponts et chaussées est : 

  • Cofondatrice, avec IPParis du nouveau centre interdisciplinaire Energy For Climate (E4C) où près de 30 laboratoires travaillent sur quatre thématiques transversales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer l’efficacité énergétique, déployer les énergies renouvelables et proposer des politiques énergétiques pertinentes.
     
  • Membre fondateur de l’Institut de la Mobilité Durable Renault-ParisTech, plate-forme des chercheurs des Grandes Écoles partenaires et des collaborateurs du Groupe pour faire émerger et fructifier des programmes de recherche en faveur de nouvelles mobilités

Le bâtiment Coriolis 

Bâtiment certifié Haute Performance Énergétique, Coriolis est un des rares bâtiments d’enseignement ayant obtenu un niveau exceptionnel en phase réalisation en France. Il a ainsi obtenu le certificat NF HQE Bâtiments Tertiaires, niveau exceptionnel le 17 janvier 2014. Le bâtiment affiche une consommation inférieure à 50 % de la consommation conventionnelle de référence puisque le gain réel sur la consommation constaté est de 114 %. Cette performance exceptionnelle rend le bâtiment éligible à l’obtention du plus haut niveau de label de performance énergétique délivrable par CertiVéa : le label BEPOS.

 

 

 

 

 

Le bâtiment Carnot

Depuis 2020, d’importants travaux de rénovation sont en cours de réalisation au sein du bâtiment Carnot dans la perspective de réduire la consommation d’énergie de 10 %.  

  • Une qualité d’air adaptée : modifications des 36 centrales d’air pour ajuster au mieux l’aération des salles de classe et des bureaux en fonction du nombre des occupants.  

  • Un chauffage fiabilisé : perfectionnement des installations de chauffage afin de limiter les pertes énergétiques et d'améliorer le confort de l'usager en garantissant une température homogène dans les bureaux. Le bâtiment Carnot-Cassini va bientôt être raccordé au réseau de chaleur de la Cité Descartes. 

  • Un éclairage amélioré : remplacement des luminaires dans les espaces de travail et les circulations.  

Ces nouveaux équipements fonctionneront avec des détecteurs de présence et tiendront compte de l’éclairage extérieur naturel.

 

 

 

 

 

Le bâtiment Bienvenüe

Bienvenüe est un bâtiment BBC avec des murs de forte épaisseur liés à la sur-isolation. 

  • Certification Haute Performance Environnementale (référentiel 2008) en mettant l'accent sur la relation avec l'environnement, la gestion de l'énergie, l'entretien et la maintenance, le confort. 

  • Bâtiment Basse Consommation (2005) au travers d'un travail global de conception bioclimatique : orientation, conception architecturale, ventilation, gestion de l'énergie et géothermie. 

  • Évolution vers un bâtiment à énergie positive par la production d'énergie photovoltaïque. 

 

 

 

 

 

 

Dévelop'Ponts, association étudiante solidaire de l'École créée en 2001, agit et sensibilise les parties prenantes autour du développement durable.
S’articulant autour de six pôles (Solidarité, Environnement, Humanitaire, Égalité, Ouverture Sociale et Programme Étudiants Réfugiés), elle est présente sur de nombreuses thématiques et organise de nombreux événements :  courses solidaires, projets humanitaires, cafés participatifs, soutien scolaire, distributions alimentaires...

 

Le Forum étudiant pour un avenir durable (FEAD) est l’association qui organise le Forum Étudiant pour un Avenir Durable. Ce forum organisé à l'École permet la rencontre d’organismes (entreprises, associations, administration publique, etc) et d’étudiants autour du développement durable et de l’économie sociale et solidaire. Les organismes présents sont soumis à une charte de sélection rédigée par l’équipe et qui s’accorde aux valeurs et au sens que les étudiants veulent donner à leur métier.